JE L'AIMAIS (Anna Gavalda)
Je l'aimais est un roman allègre et triste, une histoire d'amour
douloureuse racontée avec juste ce qu'il faut de délicatesse pour vous
briser le coeur dès ce soir, quand vous serez au lit, et que vous
comprendrez que Gavalda vous parle de vous, de vos ratages, vos
mensonges, vos lachetés et vos renoncements.
Frédéric Beigbeder,
Voici, 11/17 février 2002.
Avec un charme douloureux et lumineux, Anna Gavalda raconte
que l’on peut partir par courage et rester par lâcheté. […] La
romancière évoque, en des murmures stylistiques, l’héroïsme du
quotidien, sur un air de rien qui attrape tout. Gavalda a la grâce.
Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche.
D’abord il y a cette écriture : formidablement simple,
magiquement tenue. Elle nous parle à l’oreille, nous fait la
conversation. Gavalda, c’est la vie qui court avec ses questionnements
et ses impasses, dans la galerie des glaces des illusions trop vives,
s’enroule une bouleversante mécanique.
Pierre Vavasseur, Le Parisien.
Gavalda n’a pas changé, mieux, elle s’est encore affinée. Je l’aimais
est une merveille de roman. […] Des mots très simples, très justes,
comme des notes de musique, pour dire des choses profondes et complexes.
Une sonate au coin du feu. Une larme qui coule et brille sur la joue
d’une jeune femme. Deux fillettes endormies dans le froid. Et un homme
qui s’écroule dans le silence de la nuit sans lune. La vie.
Jérôme Garcin, La Provence.